Les Naturiales – Le blog

Le romarin en liberté

Il y  en a un bel exemplaire au jardin de l’an mil. Bien confortable contre le mur. Il a eu droit récemment à sa taille annuelle, juste après la floraison.

Ce buisson aromatique très florifère est peu exigeant. Il peut très bien vivre sans nous,  mais son allure risque de ne pas satisfaire nos normes esthétiques.
Alors, quand le tailler ?
Là, c’est vous qui êtes en liberté.
Vous voulez privilégier les abeilles qui viennent en nombre : attendez la fin de la floraison.
Vous voulez alimenter votre pharmacopée ? Ramassez les fleurs et sommités fleuries avant leur complet épanouissement. Mais on espère que vous savez ce que vous faites : si le romarin a des vertus incontestables, l’abus de sa consommation médicinale peut être toxique.
Si votre souhait est d’avoir une jolie forme bien taillée toute l’année, genre topiaire, alors ce sera au fil de la croissance, avec une mise en propreté avant l’hiver. Dans ce cas, bien sûr, votre romarin ne fleurira pas, ou très peu.

Cet arbrisseau facile à vivre a cependant un ennemi : la chrysomèle du romarin. C’est un beau petit insecte cuirassé, qui semble une perle noire au soleil, un vrai bijou. En réalité ses élytres aux reflets métallisés sont vert foncé rayé de rouge-violet, couleurs perceptibles selon la lumière et la maturité de l’insecte.
Pour s’en débarrasser en cas de grosse invasion : le ramassage à la main. Sinon cette chrysomèle n’est pas très vorace, et si jolie…

1 Commentaire

  1. collin

    une petite tartine de romarin séché et réduit en poudre , mélangé à du bon beurre frais, un peu de fleur de sel et le tour est joué
    Waou! comme l’apéro est bon .

    Répondre

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