Histoire du miel

Le mot « miel », apparu au 10ème siècle, a pour origine le terme latin « mel » et avant : le terme grec « meli ». Cependant, la consommation de cet aliment par l’homme est plus ancienne encore et tout porte à croire que nos ancêtres se nourrissaient de miel avant même l’invention de l’outil.

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Les premières traces de cire d’abeilles qui ont été retrouvées en Anatolie datent de l’an 7000 avant J.C. D’autres restes ont également été retrouvés, notamment dans les Balkans, en Grèce et en Europe centrale, et datés entre – 5000 et -3000 avant notre ère.

Toutes les grandes civilisations de l’Histoire ont utilisé le miel.
Ainsi, les Sumériens et les Babyloniens l’employaient lors des cérémonies religieuses. Citons également les Égyptiens, qui s’en servaient pour les cérémonies d’embaumement des défunts.
Dans certaines cultures, le miel était considéré comme l’aliment des aliments, la boisson des boissons, ou encore le médicament des médicaments. Beaucoup voyaient en lui un véritable élixir de longue vie, et de nombreuses propriétés médicinales lui ont été prêtées au fil des âges.

Au départ, l’être humain a commencé par récolter le miel directement dans les essaims sauvages. On a ainsi retrouvé des figurations préhistoriques, par exemple à Valence en Espagne, retraçant ces récoltes. Cette technique s’est poursuivie jusqu’au Moyen-Âge. Ce n’est donc, que par la suite, que l’Homme est devenu apiculteur à proprement parler.

Dans l’Europe du Moyen-Âge, l’« abeillage » était un droit féodal autorisant les rois, seigneurs et abbayes a prélever une certaine quantité d’essaims, de ruches, de cire et/ou de miel dans les ruchers de leurs vassaux. Cela montre bien l’importance accordée à cet aliment à cette époque.

Mais c’est en 1730 que l’apiculture connaîtra un nouvel essor, avec l’invention de la hausse (placée en partie haute d’une ruche, la hausse est l’endroit où les abeilles emmagasinent leur récolte lorsque l’espace vient à manquer). Celle-ci permet en effet de récolter le miel sans détruire la colonie. Cette innovation démocratisera la consommation du miel et sera le prélude à l’apparition de l’apiculture sous sa forme moderne. Elle connaîtra son apogée au 19ème siècle.