Qu’ont donc en commun la tour blanche d’un échiquier et la baguette magique de Harry Potter ? Toutes les deux ont été façonnées à partir de bois de houx. Cet arbuste dont on dit qu’il sert de refuge aux fées et aux elfes, cache, derrière ses épines de multiples ressources.
Capable de pousser plusieurs siècles durant, il garde ses feuilles bien vertes toute l’année, se pare d’épines pour ne pas être brouté par les herbivores, sert de couvert au petit gibier et abrite les nids des passereaux en toute sécurité. La faune sauvage lui sait gré de lui offrir gite et couvert. Au fil des saisons, le houx femelle qui produit les fruits, offre des menus adaptés à chaque convive.
Drupes bien rouges en hiver pour les merles, les grives ou les pigeons ramiers, papillons et chenilles au printemps pour les rouge-gorges, mineuses du houx en été pour les mésanges, sans oublier quelques fleurs discrètes pour les abeilles et les papillons Citron et Azuré.
Planter des houx dans son jardin, c’est servir la biodiversité et inviter une faune mélodieuse et riche en couleurs.
Une « houssaie » est le terme peu employé mais consacré en français pour désigner un lieu où des houx poussent en grand nombre. Hollywood et Kerguelen ont la même signification, mais il faut reconnaitre que les stars ou les navigateurs y volent souvent la vedette à l’arbuste et font quelque peu oublier les houx. Ceci d’autant plus que depuis longtemps les décors de cinéma les ont remplacés à Hollywood et qu’aux Kerguelen, ils n’ont jamais poussé. Ces virtuels houx australs ne sont qu’un lointain témoignage du patrimoine et patronyme du navigateur breton qui, le premier, y a jeté l’ancre : Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec.
ouille!ouille çà pique, mais quel bonheur ! arbre trop beau , mangeoire aux oiseaux, plaisir du décor de table de Noel, vite !vite! des boutures…………
Je vais bientôt fouiner dans mes haies car elles regorgent de petits plants et je sais maintenant où ils iront pour être bien accueillis !