Les origines du Sapin de Noël remontent à l’Antiquité. Nombreuses sont alors les fêtes qui utilisent les branches d’arbre vertes pour symboliser la vie éternelle. Il faut savoir qu’à l’origine la période de Noël correspondait avec une fête païenne : celle du Solstice d’hiver, les Saturnales chez les Romains. Lors de ces fêtes, les maisons étaient décorées en l’honneur du dieu Janus avec des branches vertes : du laurier, du buis, de l’olivier ainsi qu’avec des lumières, des bougies gardées allumées pour faire fuir et éloigner les mauvais esprits…
Avec l’arrivée du Christianisme, la volonté de l’Eglise de réformer et de chasser toute allusion aux fêtes païennes, souvent très bien ancrées dans les mœurs et coutumes des gens est très forte. Elle à donc substitué la fête du Solstice d’Hiver par la célébration de la naissance de Jésus-Christ. Noël est donc célébré à la fin du mois de décembre. Au début cantonné à l’extérieur, représentant l’Arbre d’Adam et Ève, le Sapin de Noël entre dans les maisons, où il est paré de mille attraits.
Le Sapin de Noël ou Arbre du Christ fait son apparition en 1521 en Alsace et dans la région de Bâle. Ce n’est pas encore l’arbre de Noël comme nous le connaissons aujourd’hui, avec ses guirlandes, ses boules et ses lumières.
C’est l’Alsace qui la première crée cette tradition. Tradition qui sera ensuite adoptée par tout le pays, suite à la guerre de 1870 et aux nombreux immigrés d’Alsace-Lorraine.
Alors qu’au XIe siècle, la tradition confinait l’arbre de Noël à l’extérieur, c’est au XVe siècle que l’arbre fait son entrée dans les maisons. On a retrouvé des traces de la mention d’un édit municipal de Sélestat visant à contrôler l’abattage de sapins dans les forêts quelques jours avant le 25 décembre, le 21 décembre 1521, la nuit de la Saint Thomas. L’abattage devait se limiter aux plus jeunes arbres. Selon l’édit, chacun devait en couper pour son foyer. L’arbre de Noël est donc entré dans les maisons, et les décorations, sommaires au début : pommes ou boules rouges, quelques lumières (rappelant les Saturnales des Romains) deviennent de plus en plus variées et nombreuses. L’on ajoute des fleurs, des roses (symbole de la Vierge Marie), des confiseries et des gâteaux (évoquant les hosties, le Corps du Christ pris lors de la Messe).
Le sapin de Noël de Strasbourg.
Chaque Noël, la ville de Strasbourg est fière d’installer un immense sapin de Noël tout illuminé au cœur de son très connu et réputé marché de Noël, sur la place Kléber. La capitale de l’Alsace se doit de représenter au mieux cette tradition dont elle est l’initiatrice.
Ce grand sapin est totalement naturel, il a été soigneusement choisi dans les belles forêts vosgiennes de la région, il est donc français, alsacien : en un mot local ! Il s’agit d’un Abies alba, c’est-à-dire un sapin blanc. Cet arbre peut atteindre jusqu’à 50 m de haut, son habitat naturel est la montagne. Il a une belle écorce argentée lisse dans ses premières années, d’où son appellation de sapin argenté. Son bois est blanc, expliquant son nom de sapin blanc. Il est solide, idéal pour les charpentes et tous les travaux de menuiserie.
Le grand sapin du marché de Noël de Strasbourg sent bon la forêt de résineux, il a un port parfait : pointu à son sommet, évasé jusqu’à sa base. Il est entièrement illuminé, de bas jusqu’en haut de ses 30 mètres ! Des kilomètres de guirlandes lumineuses sont nécessaires pour le parer. A cela s’ajoutent les incontournables dans la décoration d’un arbre de Noël : les cadeaux, les boules, l’étoile, les bougies…
Un vrai sapin, avec des vrais bougies ! Le merveilleux est encore de ce monde ! Merci André
je profite de cet article fort sympathique pour vous souhaiter à tous, même sans sapin des heureuses fêtes de fin d’année.
MERCI aux Naturiales et surtout à ceux, qui animent le site tout au long de l’année, pour notre grand plaisir.
Toujours magnifiques ces histoires de Noël!
Merci pour le rappel!
mon beau Sapin « Roi des forêts » on l’aime, il sent bon, ….. et nous rassemble,
Je souhaite à tout le monde de passer de joyeuses fêtes avec un joli sapn