Les Naturiales et leurs amis ont réussi à remplir un car pour réaliser le voyage à Paray le Monial en cette belle journée du 14 juin. Ce fut une réussite grâce à nos organisatrices.
Paray-le-Monial en Saône-et-Loire, au cœur du Charolais-Brionnais, trouve ses origines dans la construction au sommet d’une colline (actuel quartier de Survaux), dans une vallée broussailleuse alors appelée « Val d’Or », d’un prieuré et d’une église consacrée en 977. La ville est traversée par le canal du Centre et La Bourbince. Les habitants se nomment Parodiens.
Nos guides nous ont fait découvrir le cœur historique de la ville (Hôtel de Ville Renaissance, quartier médiéval) et la basilique du Sacré Cœur, prieurale de Paray le Monial édifiée au XII° siècle par Hugues de Saumur, sixième abbé de Cluny. Celle-ci est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX en 1875 et dédiée au Sacré Cœur, pour célébrer les Apparitions du Christ à Sainte Marguerite Marie Alacoque, religieuse visitandine (1647-1690). De grands pèlerinages ont suivi.
Une agréable pause déjeuner aux « Vendanges de Bourgogne » nous a réunis autour d’une bonne table, avant d’aller visiter la « Perle du Charolais » à Palinges : le château de Digoine qui, avec ses jardins et son parc, constitue l’un des plus authentiques et prestigieux exemple d’architecture et paysage du XVIII° siècle.
L’origine du château remonte à 1390 lorsque Robert de Damas épouse Marie de Digoine, l’ultime représentante de la famille. Sous le nom de Damas de Digoine, ils firent ériger les imposantes tours de la façade nord, octroyant à l’édifice ses premiers éléments défensifs. Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour que le château de Digoine évolue en logis d’agrément et adopte son apparence définitive. Cette transformation est impulsée par les Reclesne, une riche famille nivernaise qui, après avoir racheté les terres du domaine, se met à rêver d’un renouveau plus fastueux. Au début du XIXe siècle, le mariage du Comte Aimé de Chabrillan, Grand Chambellan de France de Napoléon Ier, et de la Comtesse Zéphyrine Olympe de Choiseul Gouffier, vient sceller la transmission du domaine à la famille de Chabrillan. Marqueur incontestable de la suprématie économique, sociale et politique de ces derniers, Digoine se développe de façon spectaculaire entre 1825 et 1842.
Merci pour ces belles photos Bernard!
Et bravo pour le commentaire qui nous permettra de faire 0 faute au prochain quizz!!
Bravo! pour ce voyage a Paray-le- Monial,Digoine
Une échappé belle! à ce jour ,l’orage est passé par là………tout est saccagé…….